6h55, elle a l'habitude, en entrant dans la clinique, de plisser les yeux, agressée par la lumière et les murs d'un blanc cristallin. Elle lance machinalement le premier café, puis elle passe au vestiaire mettre sa tenue blanche. Elle rejoint ces collègues qui vérifient les médicaments, les pilules multicolores semblable a des bonbons défilaient sur la table.
Toute la journée elle vois des gens qui travaillent a l'épuisement, dont les poses ne sont pas des poses, parce qu'ici rien ne s'arrête jamais. Des gens sous pressions qui doivent consacrer leur temps a de la paperasse et a des écrans d'ordinateurs et qui n'ont même plus de temps pour les patients. Des gens a bout qui parfois tombent eux même dans le néant blanc...
Toute la journée elle vois des gens érer sans but dans les couloirs, pleurer, crier, rire frénétiquement, se battre... abandonner. Des gens qu'on contraint, qu'on enferment, qu'on punis comme des enfants, qu'on empéchent de vivre mais a qui on refuse le droit a la mort...
Tout n'est qu'experiences et approximations dans ce milieux de l'étude du cerveaux que l'on connais et comprend si peu et pourtant les psychiatres sont si imbus d'eux même et ont tout les droits...
La plupart des gens voient la psychiatrie comme quelque chose de sombre, de dépriment, elle la voyait maintenant plutôt blanche, comme une page, sur laquelle on peu écrire pour guérir, mais c'est le syndrome de la page blanche... Alors le blanc devient pire que l'ombre, plus froid plus effrayant...
Ici tout est blanc, les murs, les blouses, les draps, les visages malades des patients, leurs esprits, celui des soignants, le bruit... blanc, vidé de substance, vidé de vie...
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